L’Art Populaire professionnel avec les thèmes suivants : Artisanat Vestimentaire, Maréchalerie, Matériaux et Objets de construction, Paysannerie, Plaques de voiture.

L’ ARTISANAT VESTIMENTAIRE par les chapeliers, fourreurs, tailleurs.

Forme et compas de chapelier

Formes de fourreur – Elles servent à la couture
des têtes des cols de vison, renard, zibeline, etc…

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La MARÉCHALERIE ou l’art du maréchal-ferrant.
Saint-Éloi, ministre du roi Dagobert est le Saint patron du maréchal-ferrant et du forgeron. On le fête le 1er décembre.

Bouquet de Saint Éloi – Le maréchal-ferrant réalise cette pièce de ferronnerie à la
fin de sa formation. Son « chef-d’œuvre » lui servira d’enseigne lors de son installation.

A voir au dessus de la croupe du cheval, le bouquet de Saint-Éloi.

Un bougeoir façon maréchal-ferrant

Anneau d’attache

Flammes pour saignée

Anneau d’attache pour bovin

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Les MATÉRIAUX ET OBJETS DE CONSTRUCTION, la déconstruction sera parfois nécessaire. L’art populaire est souvent discret.

Brique datée

2650 thuille faite le 25 juillet en l’an 1807 Pierre Louis VINCENT

Thuille, orthographe pour tuile aux 17ème et 18ème siècles. Extrait d’un acte notarié pour bail de 1654 à MENOU (58) : « ladite grange couverte de thuille et d’essis … » (Référence : Cahiers du val de Bargis)

2000 thuille le 3 aoust 1807 Pierre Louis VINCENT

Tuile de terre cuite – L’église, son clocher et le coq

Girouette – Le caveur (ramasseur de truffes) et son cochon truffier

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L’art populaire de la PAYSANNERIE est riche ; le paysan fabrique ou personnalise souvent son outil. Saint Isidore le laboureur est le saint patron des paysans ; on le fête le 15 mai. 

En Normandie comme en Savoie, les ouvriers saisonniers
ont pour coutume d’offrir un « Bouquet de Moisson » à la
propriétaire du domaine où ils sont embauchés pour l’été.

Baricot de faucheur révolutionnaire – Ce petit tonneau
sert à mener le cidre du tonneau de la cave au champ.
Collection du Musée de Normandie à CAEN – Calvados

Le nécessaire du faucheur – Une faucille, un enclume et son marteau,
un clé à foin pour lier les gerbes et un doigtier. Ce denier, placé dans
la main opposée à celle de la faucille, protège les doigts du tranchant.

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Les PLAQUES DE VOITURE ont disparu en même temps que leur supports.
Partie de l’arrêt du Conseil du roi du 20 avril 1783 :
«… tous propriétaires de charrettes, chariots et autres voitures, destinés au roulage et transport des denrées et marchandises, seront tenus de faire peindre en caractère gros et lisible, sur une plaque de métal posée en avant des roues, au côté gauche de la voiture, et ainsi que cela se pratique dans la ville et banlieue de Paris, leurs noms, surnoms et domiciles…».

Plaque de voiture hippomobile – La commune de Saint-Nicolas-Du-Bosc-l’Abbé
a fusionné en 1972 avec Caorches pour former la commune de Caorches-St-Nicolas

Plaques de voitures hippomobiles

Voir sous l’enfant la fameuse plaque d’immatriculation
Pour la petite histoire la jeune femme en blanc, c’est ma
mémé chez ses cousins de Thiberville un jour de pressage.

Plaque de voiture hippomobile de H. DELANOE, charcutier à Bernay

Plus rare, cette plaque de voiture à bras pour
marchande des quatre saisons (fruits et légumes)
Joseph VOTTIER – primeurs – Bernay (Eure)

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