Les deux principales catastrophes ferroviaires de Bernay : la première le 10 septembre 1910 et la seconde le 22 juin 1936 .

Catastrophe ferroviaire du 10 septembre 1910 :

Le 10 septembre 1910 à 16h30, l’express en provenance de Cherbourg, après un passage sans arrêt en gare de Bernay, déraille au passage à niveau de Boucheville (face aux rues Jacques Daviel et de la Charentonne).
Les causes de l’accident seraient dues à une vitesse excessive et à un mauvaise entretien de la voie.
L’état et son ministre furent moqués dans la presse pour leur mauvaise gestion du réseau ferroviaire.
Les responsabilités seront vite attribuées au mécanicien et au chauffeur, les deux tués le jour même.
L’accident fit douze morts et de nombreux dégâts.

La locomotive détruite – Au milieu de la vue, l’ancien café des Fleurs

La locomotive renversée

Le tander projeté par dessus la locomotive à 50m en avant

Les wagons démolis

Débris de wagons

Le fourgon de Poste

Les wagons télescopés

Les wagons

Au passage à niveau – Vues prise de la rue Jacques Daviel

Les travaux de déblaiement

Débris de wagon

La locomotive sous la voie – A droite, l’ancien café des Fleurs

Le wagon Poste

Les dessous de la locomotive

L’état de la voie aussitôt après l’accident

Wagon projeté boulevard du Bas Bouffey

La « Pacific » après l’accident

Les wagons

Les wagons détruits

La locomotive sur le flanc – Au milieu, l’octroi de la rue Jacques Daviel

Le dessous de la locomotive – A gauche, le quartier de Bas Bouffey

Le constat est grave

Le Petit Parisien du 25 septembre 1910

Illustration du Pèlerin (1910)

Dessin par Bréger, extrait du Pèlerin suite à la catastrophe ferroviaire du 10 septembre 1910 à Bernay :
Le ministre BARTHOU : A la garde ! Voilà un monstre.
Le voyageur : Pardon, Monsieur le Ministre, ce n’est qu’un voyageur prudent de la ligne de Bernay.

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Catastrophe ferroviaire du 22 Juin 1936 :

Le 22 Juin 1936, une cinquantaine de membres de la société des pompiers du Mesnil-sur-l’Estrée rentre d’une journée passée sur la côte normande. Répartis dans deux autobus, ils arrivent à 0h40 au passage à niveau de Boucheville.
Le chauffeur du premier véhicule demande d’un coup de klaxon au garde-barrières, l’ouverture du passage. Ce dernier pensant qu’il n’y a qu’un seul véhicule, lève les barrières, laisse passer le premier autobus, mais n’arrive pas à stopper le second percuté par un train de marchandises.
Les pompiers dont la caserne est toute proche dénombrent 6 morts et 19 blessés. Un septième corps est retrouvé un peu plus tard sur la machine à vapeur, ce qui indique la violence du choc entre un autobus pratiquement à l’arrêt et un train roulant à 90 km/h.
Les quatre clichés présentés ci-dessous sont des photos de presse, dont la seconde a été publiée dans le numéro du 23 juin 1936 du quotidien Paris-Soir.

Les débris de l’autocar
(cliché réalisé depuis le boulevard Dubus)

Le dégagement des voies
(cliché réalisé depuis la rue Jacques Daviel)

La machine tamponneuse passe sur les lieux
(cliché réalisé depuis le boulevard Dubus)

Le rescapé raconte les phases de l’accident au journaliste qui en prend note

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